Air Mort
Air Mort
Ana Esther
Le printemps est arrivé
ET POURTANT
Dans les champs je ne t’ai pas vu
Sur les arbres je ne t’ai pas vu
Autour de l’église je ne t’ai pas vu
Le long des murs noîratres je ne t’ai pas vu
Au fond de tous mes cauchemars
Au bout de toutes mes tortures
En face de tous mes chagrins
Entre le ciel et l’enfer
Le jour, la nuit je ne t’ai pas vu
Au cimetière je ne t’ai pas vu
Dans les tombes je ne t’ai pas vu
Sous la terre je ne t’ai pas vu
Je te verrai toujours dans mes rêves mortels.
* Este poema apareceu na revista Ça Bouge No. 001 Juin 1995 (pág. 7) do Curso de Letras/Francês (UFSC) como homenagem ao poema Air Vif de Paul Éluard.