Les trois femmes

Les trois femmes

Les femmes qui habitent ma bouche

Vivent dans mon coeur

Elles sont des dons de mes mains

Et mes doux poisons de vie...

J’ai accouché d’une d’elles il y a longtemps

Elle vit plus loin de moi que le plus distant des océans

Mais dit encore pleurer tellement je lui manque.

J’ai abandonné une autre quelque part éloigné

Elle ose dire m’avoir connu un jour

Et avoir laissé son coeur aimer séduit par mes tourments

Qui sait elle soit contente de m'avoir quitté!

Il y en a une qui survit courageuse jusqu’à nos jours

se livrant aux enfers de mon démon

et en me disant heureuse à tout instant

qu’elle ne songe pas à me quitter et à s’en aller tant elle est amoureuse de moi

mais qu’elle m’aime en me faisant souffrir d’une façon différente des autres.

Versão para o Francês : Tânia Niskier