Au Soleil de Lyon
À côté du Rhône,
Tout à laissez-faire,
Est-ce qu’arrive un revê
D’un triste homme?
Est-ce qu’il y a un peur
Que la jeune que je bien
Tout ensuite m’importe
À l’abisme du coeur?
Car le plaisir
Qui tout m’élève
Tout rapide aussi
Me coupe au désire.
Si seulement je sentisse
Ce sel asiatique
Sus le soleil de Lyon,
Ce serait tout parfait.
Si une fois je gôutasse
Cette sueur erotique
Sur cette langue latine,
Sûr de moi je mourrais.