AVRIL
Gérard de Nerval, Odelettes
(tradução: Vilmar Daufenbach)
Déjà les beaux jours, - la poussière,
Poeira, - já os dias lindos,
Un ciel d’azur et de lumière,
Um céu de luz - azul tingindo,
Les murs enflammés, les longs soirs;-
Longas noites – ardentes muros;-
Et rien de vert: - à peine encore.
E nada de verde: - por hora.
Un reflet rougeâtre décore
Um reflexo rubro decora
Les grands arbres aux rameaux noirs!
A mata de ramos escuros.
Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
Esse bom tempo me aborrece.
- Ce n’est qu’après des jours de pluie
- Só depois que a chuva acontece
Que doit surgir, en un tableau,
Numa tela, vindo a surgir,
Le printemps verdissant et rose,
A primavera verde e rosa
Comme une nymphe fraîche éclose
Como ninfa fresca e formosa
Qui, souriante, sort de l’eau.
Da água, saindo, a sorrir.